Le Métropolis s'est fait brasser
Huntress, Testament, Killswitch Engage et Lamb of God se partageaient la scène du Métropolis, jeudi soir. C'était donc une soirée remplie de décibels et d'énergie. Les amateurs de métal étaient comblés avec cette brochette de groupes. En effet, à l'exception de Huntress, les trois autres groupes ont une cote de popularité très élevée.
Huntress a ouvert le bal. Ce groupe vient tout juste de sortir son 2e album. Il se qualifie de métal mélodique avec une touche de trash et de black métal. Avec la présence d'une femme au micro, on a pu sentir la passion et la fébrilité qu'avait le groupe. Malgré cela, il ne faisait pas l'unanimité de la foule qui est arrivée nombreuse assez tôt. Dans l'ensemble, la performance était bonne, mais ce n'est pas un style qui m'accroche; je n'étais pas déçu quand le groupe a terminé sa prestation.
C'est maintenant au tour de Killswitch Engage. La foule avait hâte de les voir. Ces derniers ont toujours réussi à avoir un son excellent lorsqu'ils performent sur une scène. Je dois lever mon chapeau encore une fois à leur technicien de son pour son travail exemplaire. Le choix des chansons a été très bien. Ce groupe est très dynamique sur scène. Le guitariste Adam Dutkiewicz est toujours en mouvement; il court, il saute, il flex ses muscles, il se croit au gym. Le chanteur lui est toujours aux abords de la foule. Il veut sauter dedans, mais il se retient. Le batteur est tellement talentueux et il fait sonner son instrument de façon sublime. Presque tout le parterre ''trashait'' sur ses chansons favorites et des chansons, il y en a eu. Le groupe a joué longtemps, ce qui n'a pas déplu aux fans. My last Serenade, Rose of Sharyn et When Darkness Falls ont entre autres été jouées. Le seul point négatif que je pourrais apporter est que l'éclairage était beaucoup trop intense. Trop souvent, on ne voyait absolument rien, parce qu'il y avait trop de lumières dirigées vers nous. Lorsque je regardais vers les moniteurs placés un peu partout dans la salle, je trouvais que le jeu d'éclairage donnait un bel effet, mais en vrai c'était beaucoup trop aveuglant.
Lamb of God arrive finalement. Munit de bombonnes qui crachent de la boucane et de deux gros écrans nous projetant des vidéos de guerre, de destruction d'immeubles et de soldats décédés au combat, le groupe était prêt à se donner et à nous impressionner. Évidemment, la foule était vendue d'avance. Cette dernière s'est laissée embarquer dans le voyage proposé par son groupe fétiche. Durant Now you've got something to die for, le Métropolis en entier chantait le refrain. Tout comme Killswitch, Lamb of Gob a fait un long set list. Randy Blythe, le chanteur, nous a démontré à quelques reprises comment il aime le Canada et comment il est reconnaissant des fans canadiens, puisque c'est grâce à eux qu'ils ont reçu leurs deux premiers albums or. Il y avait de mini longueurs quand il se mettait à nous parler pour nous distraire alors que les guitaristes et le bassiste allaient changer leur instrument. Il n'était pas toujours évident de comprendre ce qu'il disait, d'ailleurs il a demandé aux montréalais de crier en levant le poing pour savoir qui venait d'ici et il a ensuite demandé à ceux qui viennent d'ailleurs de faire de même et le parterre au complet à répondu aux deux demandes. Qu'importe, la performance était excellente et tout le monde en voulait plus. J'ai adoré Ruin, Omerta, Redneck et Laid to Rest.
Ceux qui pensent que le métal est mort ou sur le point de mourir ont eu la preuve qu'ils ont tord. Hier soir, le Métropolis était plus que rempli. Les billets d'une valeur de 60$ ont été vendu en un clin d'oeil et les revendeurs de billets en ont profité. J'ai vu des gens acheter des billets pour la somme de 140$ à des revendeurs.
Êtes-vous parmi ceux qui croient que le métal est mort?
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